On peut être injurieux et irrespectueux sans insulte. Ça arrive régulièrement un peu partout dans les commentaires sur le net.
Mais le pire est ailleurs, c’est la quantité de moralistes à deux balles qui prétendent donner leur « opinion » (en réalité affirmer un avis tranché et péremptoire) alors qu’ils se trompent. Ce qui ne les empêche pas de s’exprimer comme si la Révélation sortait de leurs bouches (ou de leurs claviers).
En l’occurrence la personne à qui j’ai répondu accumule les sottises réac, auxquelles aucun esprit sensé ne peut rester insensible : d’une part la collectivité n’a rien payé de plus -ou si peu- pour les sortir de là, les fonctionnaires de police sont rémunérés mensuellement, pour faire exactement ce genre de travail. Et croyez-moi, ça ne demande aucun moyen financier lourd d’aller chercher quelqu’un perdu là-dedans. Ça met juste à contribution quelques dizaines de personnes dont le salaire aurait été versé à la fin du mois quoi qu’il arrive. Pour ce qui est de la punition, ils ont eu leur amende, salée. C’est suffisant.
D’autre part il critique directement le comportement de ces jeunes alors qu’il ne sait rien de ce qu’il s’est passé, qu’il ignore les spécificité du milieu dans lequel ils évoluaient.
C’est l’exemple typique du quidam moyen qui « donne son avis » au bistro du coin, alors qu’il ne sait pas de quoi il parle.
Pour ma part, j’énonce des faits, et je me garde de tout jugement péremptoire sur une affaire dont je n’ai aucun détail. Au contraire de la majorité des commentaires ici (et ailleurs), que je vous invite à (re)lire, qui passent leur temps à déverser leur fiel, à pleurnicher, à critiquer, à se plaindre. Peut-être par jalousie parce qu’eux ne font rien de leur vie.
Bref, tout le monde a certes le droit de s’exprimer, mais non, tous les avis de ne valent pas, désolé.